Résumé du livre : Comme une main qui se referme rassemble les poèmes que Pierre Seghers rédigea pendant la Seconde Guerre mondiale, tandis qu'il devenait lui-même l'éditeur des poètes engagés. L'esprit de résistance souffle sur ces textes qui furent écrits avec une conscience aiguë du désastre, diffusés sous le manteau, parfois signés d'un pseudonyme dans les revues de l'époque : P.C. en France, Fontaine à Alger, L'Honneur des poètes aux Éditions de Minuit clandestines. Poésie de combat, poésie de contrebande par laquelle un homme affirme son droit à la liberté, sa volonté de vivre et ses raisons d'aimer. Dans une postface qui éclaire le contexte historique, Bruno Doucey explique que Seghers en appelait à la fin de sa vie à la vigilance : Jeunes gens qui me lirez peut-être, tout peut recommencer. Les bûchers ne sont jamais éteints [.] N'acceptez jamais de devenir les égarés d'une génération perdue.