Résumé du livre : L'herbe nous ressemble : elle pousse partout. Entre les pavés des capitales aussi bien que le long des talus. Et notre mémoire aussi est comme une grande prairie, où l'herbe se relève sur nos sentiers. Ainsi l'herbe nous ressemble parce qu'elle se renouvelle, tout en restant l'herbe de toujours. Elle a l'opiniâtreté de l'espérance et la profondeur de l'oubli. Le vent l'aime, il la fait courir, comme courent les mots dans nos têtes puis sur une page, quand on se laisse emporter au souffle variable des jours. Ce livre est une promenade dans l'herbe, où brillent des yeux et des souvenirs. À travers les Highlands ou en Grèce, à Rome ou à Budapest, sur la Loire ou devant le caveau de famille, à pied ou en chemin de fer, c'est un peu l'herbe elle-même qui se promène dans le livre à son tour. Elle révèle à la fin son goût de temps et d'espace au poète qui, tant par dévotion que par conscience professionnelle, n'a pas hésité à brouter.