Résumé du livre : La doxa critique veut qu'une grande oeuvre romanesque ne saura être lue et appréciée à sa juste valeur que par un public restreint. Simenon - et, fort heureusement, il n'est pas le seul - prouve concrètement, réellement, que grand art et enthousiasme populaire ne sont pas des termes antagonistes. Peut-être que Simenon ne fera jamais partie d'une nomenclature avant-gardiste. Tant pis ou tant mieux. Dans tous les cas, nous l'aimons. Nous le lisons et relisons. Parce qu'il appartient, définitivement, à la grande lignée de Cervantès, de Balzac, de Dickens et de Tolstoï.Nous parlons aussi de quelques indispensables (Powys, Malamud, Kundera et Kafka), sans oublier de scruter notre avenir de tout virtuel (Philippe Raymon-Thimonga) ou de nourrir la réflexion sur l'art du roman (Denis Wetterwald).