Résumé du livre : Rome, cité universelle De César à Caracalla 70 av. J.-C.-212 apr.J.-C. L'histoire de Rome que dépeint ce volume est celle de l'apogée d'un empire « mondial » . Comment une petite cité est-elle de terres s'étendant de l'Écosse et du Danube au désert africain, de l'Atlantique au Proche-Orient, et à établir cette domination de manière assez durable po marquer profondément l'histoire de tous ces territoires ? Le succès de la domination romaine tient pour une bonne part à une conception ouverte de la citoyenneté. Le recensement de 70 av. J.-C. régla un conflit qui avait opposé Romme aux Italiens, une vingtaine d'années auparavant. Tous les hommes libres de la péninsule formèrent désormais le populus Romanus. Près de trois siècle plus tard, en 212 apr. J.-C., Caracalla attribua le bénéfice de la civitas Romana à tous les habitants libres de l'empire. Or, durant la période délimitée par ces deux mesures, les possessions romaines s'étaient étendues bien au-delà des rivages de la Méditerranée. Cette expansion fut l'oeuvre collective des soldats romains et de leurs chefs. Garants d'une domination qui se prétendait universelle, et qui avait pour siège la plus grande ville de l'Antiquité, les princes adaptèrent la Cité au gouvernement du monde. L'ouvrage retrace cette histoire et restitue la cohérence d'une construction impériale singulière, qui servit - plus tard - de modèle à bien d'autres empires. Depuis les hommes de Neandertal, jusqu'à la chute de Constantinople, en 1453, les volumes de cette série ont pour ambition d'embrasser, dans la très longue durée, les principales civilisations qui sont à la source de notre monde contemporain. En inscrivant l'histoire des hommes dans une temporalité de plusieurs millénaires, cette collection permet, par l'« exotisme », l'étrangeté et l'inattendu d'une immersion dans ce passé à la fois méconnu et lointain, une distance et un recul salutaires, face au flux permanent de l'information d'un présent de plus en plus coupé de ses racines profondes.