Résumé du livre : face à un eichmann réel, il fallait lutter par la force des armes et, au besoin, par les armes de la ruseface à un eichmann de papier, il faut répondre par du papier. nous sommes quelques-uns à l'avoir fait et nous le ferons encore. ce faisant, nous ne nous plaçons pas sur le terrain oú se situe notre ennemi. nous ne le discutons pas, nous démontons les mécanismes de ses mensonges et de ses faux, ce qui peut être méthodologiquement utile aux jeunes générations. ces lignes, qu'écrivait en 1981 l'historien pierre vidal-naquet, gardent toute leur actualitérobert faurisson et ceux qui nient avec lui la réalité du génocide hitlérien n'ont pas désarmé, et certains médias continuent à réserver un accueil surprenant à leurs thèses délirantes. comprendre comment une telle aberration a pu voir le jour est donc plus que jamais nécessaire. tel est le but des essais réunis dans ce livre. face au révisionnisme, plus efficace qu'une législation d'exception, qui a alimenté en bois le bûcher, pierre vidal-naquet a ciselé une arme parfaite : les assassins de la mémoirefaites-le lire autour de vous, apprenez-le par coeur, pour le contenu et la méthode. le figaro le combat que pierre vidal-naquet livre contre les assassins de la mémoire est sans doute le plus difficile de ceux qu'il a eu à mener, parce que le plus douloureux. car la mémoire qu'ils assassinent, c'est la mémoire commune de notre xxe siècle et la plus insoutenable. on appréciera d'autant plus la force d'un livre qui ne cède à aucun moment aux facilités de la confidence, de l'émotion ou de l'invective []. par son acuité, sa transparence, cette leçon de méthode devrait rendre confiance à tous ceux qui en venaient à se demander si le métier d'historien a encore un sens. si vous voulez savoir tout ce qui se cache derrière le point de détail de jean-marie le pen, lisez pierre vidal-naquet. le nouvel observateur.