Résumé du livre : Voici le premier volume d’une tétralogie, Le roman des Artistes, qui racontera, de 1820 à 1885, la vie de tous les grands créateurs aux prises avec le temps des Révolutions (1830, 1848, La Commune…). On retrouve ici tout le talent addictif dont l’auteur a déjà fait preuve dans sa fameuse trilogie Le temps des Bohèmes (Bohèmes, Libertad et Minuit).
Le cadre historique de ce premier volume va des Cent jours du « Vol de l’aigle » (le retour de Napoléon en 1815) à la veille de la Révolution de 1848 en passant par les Trois glorieuses.
« Je m’en vais, Monsieur, et vous venez » dit Chateaubriand à Hugo, marquant la bascule vers le romantisme triomphant au terme de batailles homériques qui scandent cette vaste fresque dont les querelles esthétiques redoublent les révolutions politiques.
Dumas, Hugo, Balzac, Marie d’Agoult, Lamartine, Musset, Sainte-Beuve, Vigny, Mérimée, Nerval, George Sand, Théophile Gautier, Chateaubriand, Marceline Desbordes, Baudelaire, Delphine Gay pour la plume ; Beethoven, Berlioz, Liszt, Chopin, Marie Pleyel pour la musique ; Gericault, Delacroix, Ingres pour le pinceau ; Mlle Mars, Marie Dorval, Juliette Drouet pour la scène : autant de personnages de chair et de sang dont nous partageons les combats, les engagements, les amitiés, les amours passionnées, les coucheries d’un soir (« J’ai eu Mérimée cette nuit, ce n’était pas grand-chose » dit George Sand…), les querelles, les brouilles et les réconciliations, le génie et les bassesses.
Et voici que tous ces artistes qui sont devenus pour nous des « classiques » quittent la poussière des étagères et des bancs d’école pour s’ébrouer au grand vent de l’Histoire, dans un tourbillon palpitant où ils inventent à la fois la presse moderne, la littérature moderne et les lieux de la sociabilité littéraire (salons, etc).