Résumé du livre : La Préhistoire fait à bien des égards figure de « paradis perdu », un temps, nous dit Jennifer Kerner, que les archéologues, armés de leurs outils et de leurs rêves, nous invitent à explorer.
Préhistorienne, archéologue et essayiste, elle nous fait partager, d’objet en objet, son admiration pour une humanité en symbiose avec son environnement, un monde où les femmes sont les égales des hommes, où les enfants sont des individus à part entière dès leur naissance, et où, nous montre-t-elle, les animaux sont « dignement remerciés pour leur contribution à la civilisation ». Ainsi, des représentations de la naissance à celles de la mort, des gravures d’animaux aux sculptures anthropomorphes, des peintures rupestres aux constructions mégalithiques, nous observons au plus près l’art des préhistoriques, des simples outils du quotidien aux plus mystérieuses abstractions.
Accompagnés des dessins de l’archéologue et illustratrice Pascaline Gaussein, les textes de Jennifer Kerner nous emportent, avec précision et émotion, dans un univers d’explorations et de découvertes, parmi les merveilles de beauté et d’inventivité des femmes et des hommes qui ont peuplé notre continent bien avant la naissance de l’écriture.