Résumé du livre : Depuis leur naissance jusqu'à l'âge de sept ans, avant d'entrer à l'école, les enfants grecs et romains avaient, tout comme leurs petits descendants d'aujourd'hui, des vies bien remplies, entre les soins qu'ils recevaient des adultes - leurs mères principalement ou d'autres femmes de la maisonnée, à qui incombait la charge de les nourrir, de les changer, de les consoler -, des jeux infinis, et tant de choses à apprendre, sous le regard souvent attendri de leurs parents. Ces différents aspects de leur jeune existence étaient l'objet de toutes les attentions des médecins, philosophes, moralistes, rhéteurs et poètes du temps, opposant leurs recommandations sur l'opportunité de l'allaitement maternel, les jeux les plus adaptés à chaque âge, voire la meilleure façon de donner le bain... Le bonheur familial était pourtant fragile. L'abandon à la naissance des enfants jugés inaptes ou non désirés était alors une possibilité légale. Les tout petits étaient aussi à la merci de toutes sortes de maladies, que les médecins du temps n'étaient pas en mesure de guérir