Résumé du livre : Partout des formes et des figures, mais nulle part un corps ! À bien y regarder, l'histoire de l'art a en effet oblitéré la part corporelle, physique, "bassement" matérielle de la création - le corps de l'artiste, dans ses excès et ses besoins, ayant presque toujours été laissé dans l'ombre. Pourtant, les artistes de la première modernité n'ont cessé d'être les sismographes de leur corps. C'est pour restituer cet autre versant de l'histoire que l'ouvrage d'Andreas Beyer se dresse. Il réhabilite la corporalité de l'artiste et déploie la forme de vie incarnée des anciens maîtres en se concentrant sur la Renaissance, époque où l'individu déborde littéralement dans son oeuvre.