Résumé du livre : Avec l'irruption du Coronavirus, nos sociétés ont renoué avec les grandes peurs ancestrales : peur de la maladie, peur de la mort, peur de l'avenir. Nous avons à nouveau été confrontés à l'inconnu, à la perte de contrôle, à un sentiment d'impuissance. Si Hobbes pensait que la peur était un bon moteur pour la vie, Spinoza y voyait un moyen d'assouvissement et de servitude. Le XXIe siècle ne donne-t-il pas raison à Spinoza ? Ne sacrifions-nous pas de plus en plus la liberté au profit de notre protection ? La peur est-elle une arme politique ? Peut-elle nous faire accepter le pire ?