Résumé du livre : Par sa concision même, la poésie de Jean Follain demeure poésie ouverte. Elle donne avant tout à voir la seule existence des choses et êtres, aussi leurs interférences de calme, de violence, d'effarement. Follain immobilise dans le temps tel geste, telle vision s'accordant aux ambiguïtés du monde habité. Cette poésie qui met en cause chaque mot se fortifie d'une attention méticuleuse et son dépouillement lui est imposé par son propos même. On découvre chez Follain une poésie contact où s'interpénètrent la vie et le rêve de la vie - poésie qu'André Dhôtel a, au surplus, dénommée «médiatrice».