Résumé du livre : Si l'on veut bien admettre que l'art, le théâtre, la poésie ne sont pas des affaires privées mais qu'ils sont par essence des biens publics, nécessairement à partager puisqu'ils sont dans la cité l'occasion d'une émancipation collective des consciences, quelles conséquences pour ceux qui en sont les protagonistes ? Quelle sorte de contrat, implicite ou explicite, symbolique et financier, s'établit entre public, artistes et pouvoirs publics ? C'est à ces questions que, chacun à sa manière, directe ou allusive, répondent les contributeurs de ces XVes Etats provisoires du poème, dans une période où le retrait de l'Etat et des collectivités territoriales dans tous les domaines de la création fait craindre que se perde cet esprit public qui a fondé historiquement la politique culturelle de notre pays.