Résumé du livre : «L'on retrouve ici, transposée sur le plan poétique, la technique des histoires à multiples tiroirs si fréquente dans l'oeuvre de Roussel ; mais il s'agit, en l'occurrence, de tiroirs se manifestant dans les phrases elles-mêmes (et non pas dans l'intrigue) comme si Roussel s'était proposé d'user de ces parenthèses dans un but de désintégration du langage, d'une manière comparable à celle dont Mallarmé usa des blancs pour la mise en scène de ces «subdivisions prismatiques de l'Idée» auxquelles il fait allusion dans la préface duCoup de dés.» Michel Leiris «Une imagination implacable, méthodique par la forme et déréglée par les éléments qu'elle emploie ; une imagination capable de rendre translucides ses plus effrénées libertés sans cependant jamais rien concéder à tout ce qui est autre qu'elle-même ; une imagination qui unit le délire du mathématicien à la raison du poète - voilà ce que l'on trouve entre autres merveilles dans les romans de R. Roussel, dans ces romans qui sont de véritables mondes, car R. Roussel crée des mondes avec une puissance, une originalité, une verve dont, jusqu'ici, Dieu le Père croyait détenir l'exclusivité.» Raymond Queneau