Résumé du livre : Dans ce couvent on parlait beaucoup de mystères : quand il s'agissait de mystères célestes, les propos étaient sereins, amples, détaillés - quand il s'agissait de mystères terrestres, ils étaient nerveux, rapides, sous-entendus plutôt que développés : c'étaient des allusions si fuyantes qu'elles ressemblaient au geste de celui qui touche quelque chose de brûlant.Et en effet, on évoquait certaines brûlures , sans plus de précisions, que le monde avait l'habitude d'infliger à ceux qui avaient trop de familiarités avec lui. je ne sais pourquoi, mais quand on parlait de ces brûlures, regards et paroles s'adressaient plus souvent à moi, comme si un sage et lumineux pressentiment avertissait que j'étais plus exposée que les autres à ce genre d'accidents.