Résumé du livre : « Les mots vont si vite, étirant les phrases comme si elles étaient élastiques, qu'ils s'entrechoquent parfois, prennent des raccourcis sémantiques qui affolent le sens. Ce que l'on perçoit alors et d'abord, c'est la matière même de la langue, c'est, métaphoriquement, un corps titubant comme celui d'un enfant qui apprend à marcher ou d'un adolescent ivre et gai. (...) «Les gens les gens sont des anges à l'envers», écrit Valérie Rouzeau. Mais rares sont ceux qui, comme elle, ont été touchés par la grâce. ».Thierry Guichard, Le Matricule des anges.