Résumé du livre : « En filant vers le métro, Drag s'astreignit à récapituler tout ce qu'ils avaient en magasin : un, une lettre du Poète : « il ne mourra jamais » - deux, le Poète, qui avait suivi tous les matches de la Momie, n'était pas à l'enterrement, cloué sur un lit d'hôpital - trois, la Momie avait un jeune frère (Mômo) qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau - un pékin que personne n'avait jamais vu avant et que personne n'avait jamais revu depuis - quatre, le Poète était décédé chez sa mère, peu de temps après la Momie mais sa femme, Roberte, n'avait pu embrasser que le bois de son cercueil - cinq, sans hésiter, Roberte leur avait lancé des bouchées à la reine dans les dents - six, elle avait un fils capable de cacher des pavillons de banlieue derrière des murs de HLM - sept, ça commençait à faire beaucoup. » Les deux acteurs principaux de cette farce sont un peu moins candides, moins bras cassés que leurs illustres modèles littéraires. Ni pastiche de roman noir, ni roman à clés, cette fantaisie, qui ne manque pourtant pas de nous rappeler que « tous les témoins sont de faux témoins », le fait sur le mode jubilatoire de l'histoire à dormir debout.