Résumé du livre : «... des nuits difficiles - et voici, sans raison vraie, la belle figure de Buzzati -, glaciales qui laissent hagard, mordu par l'éveil inquiet - des nuits sur tant de côtes de pays divers - il doit y avoir une géographie des nuits -, des nuits blanches, agrandies, démesurées, à l'écoute - des nuits en mer, en montagne, en forêt - des nuits peuplées de présences furtives - des nuits parfumées et le corps s'abandonne bercé d'odeurs, et le sommeil emporte, léger tournoiement de l'ivresse aux yeux mi-clos. Qui murmure - «J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans» ? Dire les nuits dehors, chronique parcellaire [...] réciter, d'un moment l'autre, les nuits à la belle étoile. [...] Car l'étonnement, pour moi, le scandale, je le confesse, n'est pas d'être persan, mais de pouvoir ignorer le dormir dehors.»