Résumé du livre : «Les livres sur Beyrouth ne traitent que de la guerre. Comme si cette ville n'avait d'autre thème à offrir que celui du drame. Dans ce cas, parler de la nourriture beyrouthine en littérature serait une transgression ?» Pendant les 961 heures que Ryoko Sekiguchi a passées à Beyrouth, soit près d'un mois et demi, elle a dégusté 321 plats. Ce qui devait initialement être un livre de cuisine dresse aussi le portrait d'une ville, dont la riche culture se nourrit des personnes qui y vivent. Grâce aux histoires que les Beyrouthins lui ont racontées, l'autrice «fait revenir» - comme des oignons dans une poêle - un passé heureux qu'elle tente de préserver de l'oubli.