Résumé du livre : Paru d'abord en 1966 dans la revue Testigo à Buenos Aires, ce texte est repris par AlejandraPizarnik en 1971 et publié en volume, ce qui confère à ce « poème-critique » une valeurparticulière. Fascinée par le livre de Valentine Penrose, aussi bien par sa forme « sorte devaste et beau poème en prose » que par « la beauté convulsive du personnage ». AlejandraPizarnik entre comme dans un miroir dans le monde mythique de la comtesse sanglante, la meurtrière Erzsébet Bàthory.Comme Valentine Penrose, « excellent poète » qui sait ne pas séparer « son don poétique desa minutieuse érudition », Alejandra Pizarnik, possédée par ses lectures et obsédée parla prose, « joue admirablement dos valeurs esthétiques de cette ténébreuse histoire » etécrit son chapitre de « la littérature et le mal ».« Rien que stupeur face à l'excès d'horreur, fascination pour une robe blanche qui devientrouge, pour l'idée d'un déchirement absolu, pour l'évocation d'un silence constellé de crisoù tout est l'image de la beauté inacceptable. [...] Comme Sade dans ses écrits, commeGilles de Rais dans ses crimes, la comtesse Bàthory touche par-delà toute limite, le fondultime du déchaînement. Elle est une preuve de plus que la liberté absolue de la créaturehumaine est horrible. »