Résumé du livre : «Son tact n'était d'ailleurs guère moins aigu que son odorat. Il appréciait, de Florence, tour à tour les lisses douceurs marmoréennes et les caillouteuses rugosités. La pierre usée des grises draperies, les doigts, les orteils des statues reçurent bien souvent la caresse de sa langue, le frôlement de ses narines trémulantes. Sur les coussinets infiniment sensibles de ses pattes s'imprimèrent d'orgueilleuses inscriptions latines. Bref, il connut Florence comme nul être humain ne l'a jamais connue, comme ne l'ont jamais connue Ruskin ni George Eliot - comme seuls, peut-être, les muets peuvent connaître. Pas une seule des sensations lui arrivant par myriades ne fut soumise à la déformation des mots.» Virginia Woolf, Flush : une biographie, 1933.