Résumé du livre : Jean, dit Jeannot, est né en France en 1939. Jean, dit Jeannot, a une biographie courte et accidentée. De ses années d’enfance à son engagement en Algérie, de la mort par pendaison de son père à sa claustration volontaire avec mère et sœur, Jean, dit Jeannot, échappe à la raison et au monde réel.
En 1971, la mère meurt et les deux enfants, Jeannot et Paule, obtiennent l’autorisation de l’enterrer à l’intérieur de la maison.
Dès lors, Jeannot n’a plus qu’une seule raison d’être : graver son réquisitoire, s’écrire à lui-même, creuser ses mots sur ce plancher qu’il n’aura pas quitté depuis... Jusqu’à y mourir, cinq mois plus tard.
« Écrire Le Plancher, c’est côtoyer la folie au plus près, s’autoriser la débauche du mot brut, de la syntaxe, emprunter des chemins de réflexion et d’écriture inédits, braver les interdits. C’est aussi donner un corps et une voix à celui dont chacun s’est détourné.
C’est Jeannot le Coupable, celui qui encombre, la société, les mémoires, ce sont ceux dont on se détourne, ce sont les lits supprimés des hôpitaux psychiatriques, ce sont les SDF abandonnés, les malades abusivement enfermés en prison, tous les fragiles, les différents, les marginaux, les furieux. »
Perrine Le Querrec