Résumé du livre : Y a-t-il un sens à vouloir étendre le champ de considération morale aux êtres vivants, aux plantes, voire à l'ensemble des écosystèmes qui composent notre environnement naturel ? peut-on rendre responsable de la crise écologique actuelle le système de valeur anthropocentriste selon lequel l'homme est la mesure de toute chose ? sur le fondement de quelles normes morales convient-il de restreindre la classe des actions permises à l'égard de la nature ? telles sont les questions auxquelles les acteurs de l'éthique environnementale s'efforcent de répondre depuis une trentaine d'années.Ce volume entreprend de donner un accès à quelques-uns des travaux les plus importants accomplis dans ce domaine, en proposant tout d'abord une sélection des textes fondateurs, puis en livrant les pièces du débat qui a opposé les partisans du biocentrisme à ceux de l'écocentrisme, et enfin en présentant les arguments du pragmatisme écologique, du pluralisme moral, ainsi que la question de la préservation de la nature, sauvegardée, restaurée ou incarcérée.