Résumé du livre : Ni thèse, ni synthèse, ce livre peut être lu comme l'aboutissement d'une longue recherche. Ecrit en 2013, peu avant le décès du grand historien, il interroge les diverses manières de concevoir les périodisations dans l'histoire : les continuités, les ruptures, les manières de repenser la mémoire de l'histoire. Le problème reste en effet de savoir si l'histoire est une et continue ou sectionnée en compartiments ? Jacques Le Goff examine ici un cas particulier : la prétendue nouveauté de la "Renaissance", sa "centralité" et son rapport au Moyen Age. L'ouvrage met ainsi en évidence les caractéristiques majeures d'un long Moyen Age occidental qui pourrait aller de l'Antiquité tardive (du IIIe au VIIe siècle) jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, incitant à renouveler notre vision historique, souvent trop étriquée, de ce Moyen Age auquel l'auteur a consacré avec passion sa vie de chercheur.