Résumé du livre : Winnicott, précurseur des théories du care ? C'est ce qui ressort des trois textes composant ce livre : « Le développement affectif primaire » (1945), « Psychose et soins maternels » (1952), et « La théorie de la relation parent-nourrisson » (1961). Chez Winnicott, la problématique du soin est omniprésente. Un enfant sans soin, ça n'existe pas, il meurt aussitôt. La mère n'est pas réductible à la femme, mais désigne l'entourage humain de l'enfant qui lui apporte les soins nécessaires à sa survie. Tout compte dans la relation : la manière de tenir l'enfant, celle de le « tripoter », de vivre avec lui, la façon d'intégrer le père. D'où la question : les bons soins prodigués à l'enfant par des substituts de la mère (frères, soeurs, grands-parents) sont-ils aussi « constructifs » que ceux de la mère elle-même ?