Résumé du livre : 80 pages d'exception pour ce sixième numéro de La Barque dans l'arbre. Soit, des traductions du russe (Vladimir Soloviov, Daniil Harms), du japonais (ASABUKI Ryôji), de l'espagnol (Argentine et Mexique, Mariano Rolando Andrade et José Carlos Becerra), de l'anglais (américain, Cummings, Pound, Whitman), de l'italien (Franco Buffoni), du polonais (Michal Sobol), et des textes-poèmes français de Dominique Grandmont, Franck Gourdien, Philippe Di Meo, Philippe Blanchon, Jacques Sicard, Nicolas Vatimbella. Certains auteurs, qui apparaissent par endroit en tant que tels, y sont également traducteurs, d'autres connus en tant que traducteurs y apparaissent poètes, tandis que d'autres encore, pour certains poètes, s'y trouvent en tant que traducteurs (Karine Marcelle Arneodo, Emmanuel Laugier, Bruno Grégoire, Lou Raoul...), là où le poète Mariano Rolando Andrade s'est traduit avec la complicité de Christophe Manon... En ce vol qui n'est pas survol, de texte à texte en ce montage, au travers des écritures des sujets trouvent à se dégager et revenir, notamment celui de la guerre et ses souffrances?. Des pans d'Histoire, notamment politique se révèlent ainsi, tout aussi bien, allemande et italienne, états-unienne ou mexicaine... « L'espèce humaine » autrement dit, sous des aspects qui se peuvent ici ou là ceux de la relation à l'autre saisie dans le questionnement de la distance. Soit encore, jusqu'à la drôlerie de certains textes, l'absolu nécessité de la poésie à travers le temps et l'espace, l'un et l'autrefouillés par des écritures.